[Financial District] Le Cabinet Wu
[Financial District] Le Cabinet Wu
Le Cabinet Wu ( QG du Sun Yee On)
Au plein centre du Financial District, cœur économique de Manhattan, exista un bureau d’avocat installa dans un des gratte-ciels. A vrai dire, ceci ne fut point une chose d’intérêt majeur vu que ce bureau d’avocat fut semblable à beaucoup d’autres qui existaient dans la ville de New York. Mais ceci furent que les apparences et comme beaucoup de fois, les apparences sont trompeuses, très trompeuses même. Ce bureau d’avocat fut en vérité rien d’autre que le quartier général du Sun Yee On, une des plus puissantes organisations criminelles de la ville.
Wu Yu-sen tenait ce bureau depuis déjà quelques années ce qui l’avait permit de forger des importantes alliances avec par exemple le procureur de la ville et même le maire. Il fut donc aux yeux des autres habitants de la ville personne d’autre qu’un avocat avec une carrière fulgurante, membre de presque toutes les associations de la ville et un parfait self-made man, comme on aimait encore dire aux États-Unis. Un membre de la bonne société que jamais on aurait pu croire impliquer dans le crime organisé. Mais ceci fut rien qu’une façade derrière laquelle Yu-sen dirigeait le Sun Yee On avec une poignée de fer sans que personne s’en aperçoive que son dirigeant était un membre de la nomenclature new-yorkaise. Oui, il avait réussit dans cette carrière d’avocat grâce au Sun Yee On mais en contre-parti il en a fait profiter celui-ci de ses acquisitions sociales. Pendant que les autres groupes criminels vivaient dans les égouts chassant les rats, lui, il avait reformé le Sun Yee On pour le cacher dans les banques, les cabinets d’avocats et les grandes industries. La police cherchait dans les ruelles les grands criminels, mais ne se rendait pas compte que le Sun Yee On avait ses têtes dans les hautes sphères de la société. Quelle meilleur protection peut-t-on avoir ? Qui oserait se prendre aux amis du maire, aux grands industriels, avocats et banquiers ? Personne. Depuis des siècles, le Sun Yee On mutait d’une manière constante pour s’adapter et aujourd’hui il fut devenu à New York un caméléon qu’on ne voyait plus parmi les branches du pouvoir publique.
Yu-sen se tenait dans son bureau, seul, devant les grandes fenêtres qui donnait vue sur les rues grouillantes de New York en attendant un invité très spécial. Tenant ses mains au dos, il serrait un papier chiffonné. Il était fâché, très fâché, mais il n’allait pas le montrer ni à lui et surtout pas aux autres. Comment est-ce que ceci fut possible ? Il voulait des explications et c’est pour ceci qu’il avait appelé Leung, son bras-droit. Bien sûr, Leung devait officiellement le joindre pour une affaire d’arrangement pour un procès, étant lui-même avocat. Ceci fut une excuse tellement banale que même la curieuse de secrétaire qu’il avait ne se douterait jamais que ce furent des réunions du chef du Sun Yee On avec son bras-droit. De toute façon, comment pourrait-t-elle se douter que son employeur fut le chef d’une organisation criminelle ? Aucune chance. Il attendait donc sur la venue de Leung. Soudainement il reçu un appel de sa secrétaire qui l’indiquait que Leung fut arrivé. Lui répondant qu’elle le fasse venir, il attendit. Quand la porte s’ouvrit et que Leung entra, il s’approcha de lui et le salua devant la secrétaire amicalement, comme on le faisait entre deux collègues. Leung entrant dans la pièce, il referma la porte devant le nez de la secrétaire, le faisant ainsi comprendre que sa présence ne fut plus désirée.
Une fois entre eux, Yu-sen alla vers le bureau et s’assit dans son fauteuil en cuir noir. Leung fit de même en s’asseyant dans le fauteuil en face. Un silence s’installa entre les deux, jusqu’à que Yu-sen lui dit en parlant chinois pour s’assurer que des éventuels écouteurs non-désirés puissent comprendre la conversation.
- Bien, je voudrais immédiatement venir à l’affaire. Comment est-t-il possible que la plus puissante organisation de cette ville ait seulement des revenus en trente jours de vingt-cinq mille dollars ? Qu’elle est cette histoire !
Leung s’était déjà attendu à devoir répondre à cette question. A vrai dire, il l’avait même déjà réfléchit intensément à la réponse qu’il voulait lui dire. C’est ainsi qu’il lui répondit.
- C’est vite expliqué, les Banques nous ont trahit. Oui, ils n’ont simplement pas versé les tributs et donc nous avons comme unique source d’argent les bordels. Toutes les trois, comme s’ils s’avaient mit d’accord, ont refusé de payer.
Yu-sen en entendant ceci avait envie de se lever et d’hurler mais sachant du danger que ceci pouvait signifier dans ce lieu, il garda son calme pour lui dire.
- Ainsi donc ils nous ont trahit ? Ils croient vraiment pouvoir nous trahir sans devoir assumer les conséquences ? Je m’avais déjà attendu é ceci, la crise économique les a donné de la confiance, ils croient que maintenant ou le Monde va mal, nous aussi nous serions affaiblis. Quelle stupidité ! C’est exactement dans les crises que nos organisations grandissent et prospères.
Leung pas trop convaincu par les conclusions de Yu-sen garde un moment de silence avant de répondre.
- Je ne pense pas que ça soit seulement la crise économique mais plutôt le fait que depuis les scandales des surprimes, ils sont sous observation de plusieurs organismes, surtout la presse et donc ils ont peur qu’on découvre qu’ils achètent leur sécurité. Mais bon, ceci est au fond sans importance. Je pense qu’il est temps de procéder à une répression massive pour les forcer à verser les tributs. Nous devrions commencer par une attaque informatique pour leur donner un avertissement, s’ils ne réagissent pas, on procédera à des méthodes plus radicales. Qu’en penses-tu ?
Yu-sen n’hésita pas à lui dire.
- Fait comme tu veux, je veux simplement que les Banques nous jurent à nouveau allégeance et qu’on compense nos pertes. En cours, je veux qu’une quatrième banque nous jure soumission pour bien montrer que notre puissance non seulement est toujours intacte mais en plus grandit.
Leung ne fut pas très chauvin par devoir soumettre une nouvelle banque, surtout dans la situation actuelle mais bon, mieux ne fallait pas contredire Yu-sen et faire ce qu’il voulait. C’est pour cette raison qu’il lui répondit.
- Très bien, je m’en chargerai des demain matin. J’irai prendre contact avec un informaticien qui après mes connaissances ne refuserait pas de nous servir. Qu’une question d’argent et de violence.
Yu-sen sourit en entendant ceci, regardant sur sa montre, il fit comprendre à Leung qu’il fut temps de partir. C’est ainsi que Leung se leva, le salua et quitta le bureau.
Wu Yu-sen- Niveau 2
- Nombre de messages : 17
Localisation : New York
Grade / Groupe : Chef du Clan Sun Yee On
Date d'inscription : 18/01/2009
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